Constant Calvo
Pour les directions des ressources humaines (DRH) en particulier, l’impact de ces changements est important car elles sont soumises à une double injonction.
Elles doivent répondre à la nécessité de rendre compte de leurs politiques visant à mettre l’humain au centre des activités de l’entreprise, et veiller à ce que la mise en place des outils de surveillance ou de contrainte numérique ne vienne empiéter sur la vie privée des salariés.
D’autant que l’émergence de cette nouvelle forme de contrôle managérial tend à poser des problèmes d’ordre juridique et éthique. (Noël-Lemaître Christine, « La cybersurveillance au travail, une nouvelle version du panoptisme managerial ? », Humanisme et Entreprise, 5/2007 (n° 285), p. 49-64.)
On a compris que ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement la performance financière, mais également la performance sociale, ce que d’aucuns appellent la performance globale. Qu’est-ce au juste que la performance et comment la mesurer ?
Culte de la performance
Nombreux sont les chercheurs qui affirment que la performance est difficile à objectiver. Les indicateurs utilisés pour l’appréhender ne semblent avoir ni une valeur en soi, ni absolue. Elle est relative aux objectifs et aux représentations des activités de l’entreprise. Même la notion de rentabilité si chère aux dirigeants et directions financières peut recouvrir des critères variables voire contradictoires.
Ils sont nombreux aussi ceux qui s’inquiètent de voir le culte de la performance s’ajouter à la culture de la performance; et quoi qu’on dise, malgré le discours managérial officiel, on peine à percevoir l’humain au centre de l’organisation.
Faute de quoi on est tenté d’entretenir le rêve ou l’illusion, « l’entreprise libérée » semble l’un des récents avatars les plus populaires en la matière, si l’on en juge par la littérature et la médiatisation qui lui sont consacrées.
Entreprise libérée versus entreprise responsable
Non pas qu’il faille jeter la pierre à l’entreprise libérée, elle a sa place et son utilité, et personne ne songe à contester sa légitimité, mais on éprouve le sentiment que ses promoteurs cherchent à tout prix à la poser en rivale de « l’entreprise responsable ».
Elles doivent répondre à la nécessité de rendre compte de leurs politiques visant à mettre l’humain au centre des activités de l’entreprise, et veiller à ce que la mise en place des outils de surveillance ou de contrainte numérique ne vienne empiéter sur la vie privée des salariés.
D’autant que l’émergence de cette nouvelle forme de contrôle managérial tend à poser des problèmes d’ordre juridique et éthique. (Noël-Lemaître Christine, « La cybersurveillance au travail, une nouvelle version du panoptisme managerial ? », Humanisme et Entreprise, 5/2007 (n° 285), p. 49-64.)
On a compris que ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement la performance financière, mais également la performance sociale, ce que d’aucuns appellent la performance globale. Qu’est-ce au juste que la performance et comment la mesurer ?
Culte de la performance
Nombreux sont les chercheurs qui affirment que la performance est difficile à objectiver. Les indicateurs utilisés pour l’appréhender ne semblent avoir ni une valeur en soi, ni absolue. Elle est relative aux objectifs et aux représentations des activités de l’entreprise. Même la notion de rentabilité si chère aux dirigeants et directions financières peut recouvrir des critères variables voire contradictoires.
Ils sont nombreux aussi ceux qui s’inquiètent de voir le culte de la performance s’ajouter à la culture de la performance; et quoi qu’on dise, malgré le discours managérial officiel, on peine à percevoir l’humain au centre de l’organisation.
Faute de quoi on est tenté d’entretenir le rêve ou l’illusion, « l’entreprise libérée » semble l’un des récents avatars les plus populaires en la matière, si l’on en juge par la littérature et la médiatisation qui lui sont consacrées.
Entreprise libérée versus entreprise responsable
Non pas qu’il faille jeter la pierre à l’entreprise libérée, elle a sa place et son utilité, et personne ne songe à contester sa légitimité, mais on éprouve le sentiment que ses promoteurs cherchent à tout prix à la poser en rivale de « l’entreprise responsable ».
Outre le fait que le modèle de l’entreprise responsable nous paraît plus pertinent que celui de l’entreprise libérée, il a une portée et une envergure plus grandes. Last but not least, il est universel.
On peut sans craindre affirmer que le concept de l’entreprise libérée doit beaucoup à celui de l’entreprise responsable. « Rien de neuf, donc, sous le soleil de l’entreprise libérée. Mais pourquoi ce rêve, transformé en réalité par certains, fait-il autant de bruit ? Peut-être répond-il à un besoin du moment en catalysant des idées qui, certes, viennent de loin, mais trouvent aujourd’hui un écho réel. » (Relations humaines : au-delà du rêve de l’entreprise libérée)
S’agissant des bénéfices que l’entreprise peut retirer de l’engagement RSE, trente-cinq ans de recherche montrent qu’il permet d’améliorer les résultats financiers. L’un des principaux liens entre performance sociale et performance financière est la valorisation de la réputation de l’entreprise.
On peut sans craindre affirmer que le concept de l’entreprise libérée doit beaucoup à celui de l’entreprise responsable. « Rien de neuf, donc, sous le soleil de l’entreprise libérée. Mais pourquoi ce rêve, transformé en réalité par certains, fait-il autant de bruit ? Peut-être répond-il à un besoin du moment en catalysant des idées qui, certes, viennent de loin, mais trouvent aujourd’hui un écho réel. » (Relations humaines : au-delà du rêve de l’entreprise libérée)
S’agissant des bénéfices que l’entreprise peut retirer de l’engagement RSE, trente-cinq ans de recherche montrent qu’il permet d’améliorer les résultats financiers. L’un des principaux liens entre performance sociale et performance financière est la valorisation de la réputation de l’entreprise.
Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH
http://blog.adhere-rh.com
http://blog.adhere-rh.com
Les médias du groupe Finyear
Lisez gratuitement :
FINYEAR
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
Sa newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises en Finance innovation & Digital transformation.
Ses 4 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- The Chief Digital Officer
Finyear magazine trimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour choisir de recevoir un ou plusieurs médias Finyear
BLOCKCHAIN DAILY NEWS
Le quotidien Blockchain Daily News :
- Blockchain Daily News
Sa newsletter quotidienne :
- Blockchain Daily News Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Blockchain daily News, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises en Blockchain révolution.
Sa lettre mensuelle digitale :
- The Chief Blockchain Officer
FINYEAR
Le quotidien Finyear :
- Finyear Quotidien
Sa newsletter quotidienne :
- Finyear Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Finyear, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises en Finance innovation & Digital transformation.
Ses 4 lettres mensuelles digitales :
- Le Directeur Financier
- Le Trésorier
- Le Credit Manager
- The Chief Digital Officer
Finyear magazine trimestriel digital :
- Finyear Magazine
Un seul formulaire d'abonnement pour choisir de recevoir un ou plusieurs médias Finyear
BLOCKCHAIN DAILY NEWS
Le quotidien Blockchain Daily News :
- Blockchain Daily News
Sa newsletter quotidienne :
- Blockchain Daily News Newsletter
Recevez chaque matin par mail la newsletter Blockchain daily News, une sélection quotidienne des meilleures infos et expertises en Blockchain révolution.
Sa lettre mensuelle digitale :
- The Chief Blockchain Officer